CfP: Historicizing gender and images. The invisibility of women in African history / L’invisibilité des femmes dans l’histoire de l’Afrique (Event: Paris, 07/2015); DL: 09.01.2014

6th EUROPEAN CONFERENCE ON AFRICAN STUDIES. PANEL: Historicizing gender and images; Convenor: Silvia Bruzzi, IMAf, Institut Emilie du Châtelet

Veneu: Paris
Time: 8-10 July 2015
Abstract submissions here; Deadline: 9 January 2015

During the Arabic “revolutions” in North Africa, the active participation of women in collective mobilizations was particularly visible. Revolutionary imagery focused extensively on women’s bodies through production and circulation of images, videos and artistic performances. Their active involvement called into question the misleading portrait of an “invisible oriental woman” and the European audience was thus led to experience a kind of “visual revolution”. Notwithstanding a traditional invisibility of women in African history, recent historiography has engaged in highlighting how women’s mobilization and political activism in the African continent have a long history. On the other side, historical analysis of African women’s colonial images, as well as of their presence in nationalist and anti-colonial movements, has demonstrated how visibility does not necessary entail empowerment. Religion and morality may affect the reception of a certain image, for example in basically iconoclastic societies such as the Muslim one. This panel aims to shed light on element of continuity and changes in gendered bodies’ visibility in African civil society and political arena, such as women’s iconography in specific social and political contexts (mass mobilizations, anti-colonial and nationalist movements, etc.). We will focus on the visual aspect of gender by analysing visibility, visuality and imagination of gender roles and dynamics in a historical perspective.

Tout au long des “révolutions” arabes en Afrique du nord, la participation active des femmes dans les mobilisations collectives fut particulièrement visible. L’imaginaire révolutionnaire s’est largement focalisé sur le corps des femmes à travers la production et la circulation d’images, vidéos et performances artistiques. Leur engagement actif a remis en cause le portrait désormais dévoyant d’une « femme orientale invisible » et l’audience Européenne a vécu une espèce de « révolution visuelle ». Malgré une certaine persistance à l’invisibilité des femmes dans l’histoire de l’Afrique, l’historiographie récente s’est engagée dans l’écriture d’une longue histoire des mobilisations et de l’activisme politique des femmes africaines. D’autre part, l’analyse historique des images coloniales, ainsi que de leur présence dans les mouvements nationalistes et anticoloniaux, a démontré que cette visibilité ne signifie pas forcement autonomisation.. Ce panel vise à éclairer les éléments de continuité et de changement de la visibilité du « corps genré » dans la société civile et l’arène politique africaine, telle que l’iconographie des femmes dans des contextes sociaux et politiques ponctuels (mobilisations de masse, mouvements anticoloniales et nationalistes, etc.). Nous nous pencherons sur l’aspect visuel du genre en analysant, dans une perspective historique, la visibilité, la visualité et l’imaginaire des rôles et des dynamiques de genre.

Source: genus@genus.gu.se